Le principe de ces toiles est une tentative d’illustrer la déstructuration de notre être par une sorte de diffraction sur les toiles deux et quatre, ou par un mélange de thèmes qui ne vont pas ensemble (la campagne et la ville). Dans tout cela l’être se débat, court après on ne sait quoi et porte parfois le fardeau de sa conscience. Qui le regarde ? Qui le peint ?

C’est aussi un exercice de couleur et une volonté d’exprimer l’écrasement que la ville fait subir à l’individu. Mais tout est bien qui finit bien, et la musique triomphe. À ce propos, ce tableau (le dernier) est le plus grand que j’ai peint. Une toile que l’on m’a offerte et qui est restée longtemps blanche, jusqu’à avoir une idée pour remplir cette toile de 146 sur 114 cm.

Récemment, je suis revenu à cette thématique dans des esquisses à la gouache. Des cubes qui se plient, qui volent, qui se désagrègent ou se reconstruisent (question de verre à moitié plein ou à moitié vide).