Huile

Lorsque je suis passé à l’huile, j’ai compris ce qu’était l’onctuosité d’une matière, la souplesse et la réponse au geste.
L’huile c’est bon, ça sent bon (sans essence de térébenthine) et la palette reste là, à nous attendre d’un jour au lendemain.
J’ai vite compris que je n’aimais pas le glacis, mais que j’aimais la matière brute, sans artifice. Et quand on commence à peindre dans son studio, on supprime vite l’essence et autre diluant de sa technique !
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Des têtes
C’était une période où je n’allais pas très bien. J’étais dans mon 18m carré et je tendais et encollais des toiles le matin, passais la sous-couche sur celle de la veille, et peignais sur celles qui étaient prêtes.
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Deux visages
Une série de double visages, l'histoire d'une rencontre... étape d'une séduction.
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Les portraits paysages
L'idée était ici de créer des tableaux que l'on puisse pivoter afin, avec un même tableau, d'en avoir deux.
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Entre le trait et l’aplat : nus
À cette période, il m'a semblé trouver quelque chose, un style, une façon à moi, même si ce n'est que présomption de croire que l'on peut, "en art", avoir quelque chose à soi. Ce qu'il me semblait être à moi, c'est cette idée que le trait était un petit aplat et que l'aplat n'était lui-même qu'un gros trait.
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Paysages semi-abstraits
Alors que je peignais la série abstraite, celle des visages/paysages et des masques, je peignais aussi des paysages. Or, les paysages de cette période naissent parfois d'un début de peinture qui ne signifiait rien et qui, au fil des touches, devenait un paysage.
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Abstrait
Je ne suis pas un peintre abstrait, mais il fallait bien essayé. Si j'avais un grand atelier, je tenterais autre chose, mais, à l'époque, dans 18m carré, je me suis restreint à cela.
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Entre l’aplat et le trait : scènes et paysages
C'est donc bien cette illusion qui m'intéressait : un trait n'est qu'un petit aplat, un aplat un grand trait. Travailler par touche ou par aplat revenait presque au même et seule le rapport de dimension entre le support et le pinceau permet d'en différencier la nature.
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Où je m’essaie façon Signac
J'avais flashé sur Signac. J'ai eu un moment Signac. J'ai voulu essayé. Et je trouve que le jardin est une de mes belles toiles. Et si je n'y suis pas vraiment revenu après, c'est que ce n'était plus la peine.
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Les murs
C'est très chouette de peindre sur un mur, ça a à la fois un petit goût d'éternité (un mur est plus solide qu'une toile), mais aussi un petit goût d'éphémère, déménagement, coup de blanc...
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Suite arithmétique
C'est ma première série. Une suite de tableaux qui est censée raconter une histoire. Le titre vient de la construction des toiles qui évoquent la diffraction et où chaque tableau est issu du tableau précédent.