J’avais flashé sur Signac. J’ai eu un moment Signac. J’ai voulu essayé. Et je trouve que le jardin est une de mes belles toiles. Et si je n’y suis pas vraiment revenu après, c’est que ce n’était plus la peine.
C’est significatif d’une partie de ma démarche, tout du moins à l’époque. Je n’ai pas de style, je cherche (ce que je ferais peut-être toujours). Et il m’arrive par admiration de vouloir faire comme Lui, et/ou comme L’autre. Alors j’essayais, j’essayais, et parfois encore et encore. Et puis, soit j’abandonnai parce que je n’y serais jamais arrivé, soit, et c’est le cas ici, parce que j’ai eu l’impression d’y être parvenu. Mais d’un certain point de vue, cette attitude est plus un exutoire de ce qui ne m’appartient pas et qui pourtant habite un coin de ma pensée, qu’une réelle démarche créative.
Bon, soyons sérieux, ce n’est pas du Signac. C’est du moi, à la façon, revue, de Signac. Mais dans le jardin, et pour bien le connaitre (le jardin), j’y ai véritablement mis quelque chose de moi, et c’est véritablement lui.
La première peinture (Le chemin par lequel on arrive aux Chaumes) représente ce que le titre en dit. Si mes souvenirs sont bons, c’est la dernière que j’ai faite. La première, je ne l’ai même pas en photo. C’est la toile que j’ai donnée à Annette pour la remercier à la fin de la formation de restauration de tableaux. C’était un arbre en contre-jour, un peu à la façon de la deuxième toile ici présente, toile qui d’ailleurs a suivi la première (pas celle affichée, celle que j’ai vraiment faite en premier !-).
Ensuite, j’ai fait le jardin. J’ai mis "longtemps", au moins une semaine. Il y avait des moments, où je ne savais plus du tout quelle couleur utiliser.
Ensuite j’ai fait la troisième, ou plutôt, entre les deux, j’ai fait un trompettiste. Donc, le petit et le dernier, ici premier affiché . Le petit (Le tout début du chemin d’arrivée), doit faire 18 sur 12. Naïf. Je l’aime bien.
Enfin, j’ai fait le jeu d’échec, qui a peut-être été une de mes toiles les plus difficiles à réaliser. C’est la seule huile que j’ai accroché au mur.
Voir en ligne : À propos du vrai Paul Signac