Durant cette période, je m’essayais donc à l’un, à l’autre, au mélange de l’un et de l’autre dans des styles très différents. J’ai eu aussi une période que l’on retrouve dans les peintures en aplats et que l’on trouve aussi ici de découper la toile en différentes zones, soit exprimées par des ruptures de couleurs, soit par des bandes blanches.

Lorsque l’on est autodidacte et que l’on découvre ainsi une matière, les chemins possibles, les techniques envisageables, les styles explorables sont infinis, et il est parfois difficile de faire un choix. D’un autre côté, pourquoi en faire un ? Si vous êtes un professionnel ou que vous voulez en devenir un, il est effectivement préférable de montrer une unité dans votre production, facilité l’identification de votre style. Ce n’était pas mon cas. La peinture n’était plus un divertissement, mais ce n’était pas non plus un chemin de professionnalisation.