Qu’on ne s’y trompe pas, peindre en aplat n’est pas comme un coloriage, surtout quand on ne dessine pas les formes qui composent l’image avant de poser la couleur.
Ayant commencé le dessin par le pochoir, l’aplat m’était familier. Mais ici, ce n’est plus une répartition de l’ombre et de la lumière, mais une répartition des couleurs . Comment une couleur résonne-t-elle lorsqu’elle est en contact avec une, deux, trois couleurs ? Comment donner du relief sans montrer la continuité qui existe dans le-dit relief d’une forme ?
C’est la première série où je garde durant une période une option sur la technique, même si lecture ou l’autoportrait au miroir présage une évolution de la technique. Quoiqu’il en soit, et même si j’ai parfois abandonné cette démarche, je pense que c’est là une base de ma démarche actuelle.