Nos humeurs font de nous des êtres différents. C’est peut-être cela que j’ai voulu illustrer avec cette série de visages. Parfois flirtant avec l’abstraction, parfois avec le réalisme, c’est toujours le trait qui fait l’union.
Des traits et des mouvements
Cézanne parlait de la touche orientée, mais ce que j’essaie ici, ce que j’explore c’est au contraire la touche désorientée. Trouver le mouvement à travers le cahot, à moins que ce ne soit le contraire.
Comme je l’ai déjà dit, la gouache me permet de travailler presque de la même façon que je travaille à l’huile. J’essaie de restreindre ma palette pour parcourir des gammes et des mariages de couleurs deux à deux. L’idée est de mettre en avant une couleur ou un duo de couleur et de ne pas noyer la relation qu’elles ont entre elles. Explorer leurs gammes et chercher une lumière.
La lumière avant tout
C’est d’ailleurs cela qui me motive : peindre de la lumière. La couleur est un prétexte, pas une fin en soi. J’aime la lumière, j’aime tenter de capter sa vibration parfois en laissant les contrastes lutter entre eux, parfois en les laissant s’accompagner et s’unir.