Mes premières gouaches sont des monochromes rouges, copies de photos, mais c’est l’indien qui m’a fait comprendre ce qu’était la gouache.
En effet, lors de sa création, je me suis aperçu qu’on pouvait superposer les couches de gouache comme des glacis, même si à l’époque, je n’avais encore jamais touché l’huile et que le glacis n’était qu’une vague notion. C’est ce que j’ai fait pour la veste.
Je me suis aussi rendu compte que je pouvais avoir des matières différentes, non pas simplement par l’utilisation de la lumière, de sa répartition, de sa diffraction et de ses reflets, mais aussi par celle de techniques différentes. L’indien est peut-être une de mes plus belles réussites.