De l’écoline : encore plus dur que l’encre de Chine
Tigresse et son petit
Écoline et encre de Chine sur papier
Le croisement de mes premières amours en dessin et de mes premiers dessins couleur.
Quand j’étais môme, je dessinais des oiseaux. Je faisais des fiches sur ces foutues bestioles et je les dessinais. Et puis j’ai toujours gardé une petite pincée d’affection pour cette envie de devenir vétérinaire. Enfin, quand je dis "envie", je parle de cette volonté que l’on a enfant de "devenir un métier".
Je me souviens que "quand je serais grand, je serais vétérinaire" recouvrait simplement une décision qui n’avait aucun cheminement. Au moment où je serai grand, je serai vétérinaire ! Pas de cheminement autre que celui de grandir. C’est peut-être cela que je retrouvais en dessinant, une rupture du temps entre la feuille blanche et le dessin fini.
J’aime bien ce dessin, c’est un des premiers dessins couleur où je me suis dit que j’avais fait une bonne copie. L’écoline est une matière à la fois simple... tant qu’il y a de l’eau on peut modifier... et compliquée... la moindre goutte d’eau en trop ou "en manque" va transformer le rendu.