Peintre
Enseignant

Art graphique
Peinture et dessin

Denis CHRISTINE

Cours et atelier tout public

Copie de photos, commandes de tableaux et de décorations d'intérieur
Encre, crayon, huile, gouache,... sur papier, carton, toile...
Expression libre, copie, interprétation

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Premiers travaux à l’encre

Portrait à l’encre de Chine

Copie et interprétation de photographie

Je l’ai déjà dit, mais je le redis : l’encre de Chine est surement la matière la plus noble et la plus difficile que j’ai pratiqué. C’est, par excellence, la matière de l’ombre et de la lumière.

Cela ne me rajeunit pas ! Nous devons être en 83 ou 84. À cette époque, je fais beaucoup de pochoir et du noir et blanc en dessin.

D’abord, que du crayon, mais j’avais envie de noir profond, absolu, alors, j’ai commencé à introduire de l’encre de Chine, et puis, plus tard, à faire des dessins uniquement à l’encre.

Je m’ennuie à l’école et suis confronté à la solitude chez moi. Une solitude dont j’appréciais parfois les aspects positifs (ne pas avoir ses parents sur le dos est une chose exceptionnelle à l’adolescence), mais dont je subissais aussi le poids, étant totalement livré à moi-même. Alors, je dessinais.

Faire ainsi de la copie de photo me permettait de me perdre, de m’oublier, de ne penser à rien d’autre qu’aux traces que laissaient mon crayon ou mon pinceau sur le papier. Des moments de plaisir sans limites, sans bornes. Lorsqu’un dessin était réussi, j’avais une impression de félicité, non pas que je me prenais pour un grand dessinateur, je savais que ce n’était pas le cas, mais simplement le fait d’avoir fait un beau dessin, quelque chose qui pouvait vivre hors de moi, comme une prolongation de l’oubli de moi-même.